Chaque été, c’est la même course contre la montre. Les résultats d’admission tombent, et les étudiants, surtout les néo-bacheliers, se lancent dans la recherche d’un logement. C’est souvent le moment où l’excitation des projets d’avenir se heurte à la réalité du marché locatif. Peu de biens disponibles, loyers inabordables, plateformes saturées… L’accès au logement devient un véritable parcours du combattant. Et si l’État met en place des dispositifs de soutien conséquents, l’inefficacité de leur coordination pénalise encore trop souvent les étudiants les plus modestes. C’est justement ce que pointe un nouveau rapport de la Cour des comptes, publié le 2 juillet 2025.
Des milliards d’aides… Pour une couverture inégale
En 2023, près de 1,6 million d’étudiants ou apprentis ont perçu une aide au logement. L’enveloppe globale des APL a atteint 2,3 milliards d’euros. Un chiffre en hausse depuis plusieurs années.
Mais est-ce vraiment suffisant ? Pas toujours. Tout dépend de la ville. À Paris, par exemple, l’APL ne couvre que 39 % du loyer moyen d’un étudiant. À Orléans, c’est 57 %. En Île-de-France, c’est même pire : à peine 31 % du loyer est couvert. Résultat : les jeunes dans les grandes villes sont ceux qui peinent le plus à se loger, alors qu’ils sont aussi souvent les plus nombreux.
Un parc de logements étudiants en progression… mais saturé
Côté logement social étudiant, l’effort de construction est réel. Entre 2012 et 2023, 69 300 logements ont été livrés. Mais en réalité, cela ne suffit pas à faire reculer la pénurie, car une partie des logements construits ne s’ajoutent pas réellement au parc. En effet, beaucoup ont été créés pour remplacer d’anciennes chambres Crous vétustes par des studios plus confortables. Résultat : bien que le confort soit meilleur, le parc global a perdu 11 000 places
Un manque de clarté dans l’accès aux droits
Le rapport pointe aussi un manque de coordination entre les différents acteurs : État, collectivités, CROUS, bailleurs, CAF… “Le pilotage national apparaît encore insuffisamment affirmé et peu lisible”, peut-on lire dans le rapport.
Face à ces constats, Pimms Médiation joue un rôle essentiel pour de nombreux jeunes et leurs familles. En partenariat avec plusieurs bailleurs sociaux, nous aidons les étudiants, mais aussi les apprentis, les jeunes actifs et les familles en transition, à naviguer dans les démarches liées au logement. Cela peut aller de l’accompagnement à la constitution de dossiers, à l’explication des droits sociaux (APL, FSL, garantie Visale, etc.), jusqu’à la médiation en cas de blocage avec un bailleur ou une administration.
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